Començons donc par les présentations officielles: elem est une marque de vêtements non-genrés, écoresponsables, éthiques et durables fondée en Suisse en 2017.

Voilà pour la définition made in registre du commerce. C’est clair, c’est précis, mais ajoutons-y quand même quelques arrondis.

A l’origine, elem est un duo. Le « L » de Lea Rigolet, le « M » de Megane Panchaud. Deux amies qui ont une envie: offrir une seconde vie aux t-shirts restés dans les stocks de la marque Switcher, alors en faillite. Deux amies qui ont aussi une idée: utiliser la finesse de la broderie pour offrir une nouvelle valeur aux vêtements. L’aventure de l’upcycling commence avec des heures en compagnie de Tipie le chat à broder, broder et broder encore sur une machine prêtée par la marque Elna.

Cette première collection en appelle une autre. Elem grandit. Tipie reste fidèle au poste et accueille deux nouveaux membres, Antoine Panchaud et Jérémy Rico. Le duo devient donc un quatuor et le processus d’upcycling se professionnalise. À l’étage chez Lea, la brodeuse est remplacée par des enveloppes d’envoi et du papier de soie quand nous commençons à collaborer pour les broderies avec les Epis, à Genève, qui contribuent à l’intégration de personnes en situation de handicap ou en difficulté d’insertion professionnelle ou sociale. Elem prend alors aussi des engagements éthiques, et nous en sommes fiers.

Une deuxième collection iodée est vendue, puis une troisième plus florale, et le fond du stock. Il n’y a plus de t-shirts Switcher à valoriser. Nous sommes en 2019 et Elem se transforme. Durabilité, éthique, écoresponsabilité, inclusivité: on ne change rien de nos valeurs, mais on revoit tout le reste. C’est le début des collections capsules, avec nos billybobs upcyclés conçus et fabriqués par Lea. Le début aussi d’une aventure que nous n’avions, à l’origine, pas vraiment prévue: la fabrication de vêtements.

Et nous commençons avec le t-shirt. Avec une idée claire: puisque nous fabriquons nos propres vêtements, ils doivent être capables de vivre plusieurs vies et donc de nourrir une économie la plus circulaire et éco-responsable possible (lien vers la nouvelle vie).